mercredi 9 novembre 2022

Escapade enchantée des Seniors en Espagne

 
Nous partîmes 19 de Bédarieux pour la Catalogne, en ce vendredi 4 novembre 2022. Et par un précieux renfort, celui des clubs de Magalas et de Sérignan, c'est un car plein qui nous conduisit à bon port, c'est à dire l'Hôtel « Nautic Park » au cœur de la station balnéaire de Playa de Aro.
Du rire et des chansons, voilà ce qu'il nous était promis pour ce week-end. Promesse tenue ! Nous avons pu le constater dès le repas terminé avec deux guitaristes d'origine andalouse, Samuel et Tito, appelés les « Latinos Lovers ».

 

 Leur bonne humeur et leurs rythmes endiablés eurent vite conquis un public qui ne demandait qu'à vibrer et à danser sur des airs gipsy latinos. Nous reprenions en chœur les refrains connus tout en tapant dans nos mains. La glace n'a pas tardé à être rompue.
Le début de soirée fut plus laborieux pour le « crowner » Gabriel Marini. 

 

 Le tempo des succès de Frank Sinatra contrastait trop avec celui que nous avait imposé Samuel et Tito. Heureusement le professionnalisme de l'artiste a vite capté la faille et a changé de registre. Avec son talentueux batteur, il nous a fait swinguer d'une façon magistrale et a pu ainsi enflammer la salle qui n'attendait que ça. Par exemple, la chanson « Nathalie » de Gilbert Beccaud nous a entraîné dans un tourbillon
de folie. La batterie, le claquement des mains, les vibratos de la guitare ont suscité une « bronca » parmi un public qui ne ménagea pas sa reconnaissance par de chaleureux applaudissements.
Les danseurs de rock et de slows, ainsi que tous les participants ont pu ainsi regagner les chambres spacieuses de l'hôtel, l'esprit empli de toutes ces mélodies différemment rythmées, pour récupérer d'une journée bien employée.
Le lendemain matin, départ  pour le marché local de Gerone. C'est un marché gigantesque dans un cadre de verdure au bord d'une rivière. Beaucoup de fruits et légumes, peu de stands de charcuterie et de fromages locaux, beaucoup de vêtements. Bien sûr des prix défiant toute concurrence par rapport à ceux de nos commerces, mais cela fait doublon avec les courses prévues le lendemain à la Joncquéra. De l'avis de la plupart des participants, il eût été préférable de visiter le centre ville dont on nous a vanté la beauté. Comme il a fait beau, nous avons marché avec le bon air des Pyrénées et cela nous a ouvert l'appétit pour aller nous restaurer à notre hôtel. Les buffets variés, que ce soit au petit déjeuner ou aux deux autres repas de la journée, ont été appréciés par une majorité de convives.
L'après-midi, grosse déception pour certains ! Popeck, l'artiste, à l'accent yiddish bien connu et qui était prévu dans le programme, n'a pas pu honorer son contrat pour cause de maladie. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement. Pierre Douglas qui devait pallier l'absence de Popeck, partait avec un handicap certain. 

 

 Mais la déception ne fût pas longue. Son métier de journaliste et de chansonnier a tôt fait de capter l'attention de l'assistance. Ancien pensionnaire du « Caveau de la République », mais aussi du « Théâtre des deux ânes » et du « Don Camillo », son esprit plein d'humour et de finesse a bien provoqué les rires qui nous étaient promis. C'est une standing ovation qui a salué le final de son spectacle avec une file impressionnante pour une quête de « selfies » ou d'autographes.
Coucou les revoilà les « latinos lovers » pour animer la dernière soirée. Toujours le même dynamisme, la même empathie pour le public mais avec un répertoire moins « guipsy ».
Dernières danses, dernières chansons....Cette fois moins d'empressement pour aller dormir.
Comme des enfants qui doivent reprendre l'école, on a essayé de garder longtemps en mémoire ces heures enchantées, de musique, de rires  et d'amitiés avant de retrouver notre quotidien, inondé par  les médias d'informations anxiogènes.

Paul Boisset






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