vendredi 25 mai 2018

Pour les Mères et les Pères du F.S.H.C. C'était la fête



  
Il fallait une petite piqûre de rappel contre les fausses croyances. La fête des Mères avec un « M » majuscule. Pour certains, ils l'évoquent avec des larmes aux yeux mais d'autres s'en désintéressent car elle aurait été instaurée sous le régime de Vichy en 1941. Philippe Fillault, notre nouveau président, a tenu dans son discours d'ouverture, à préciser que c'est en avril 1926 qu'a été instaurée, au plan national, la première fête des mères. Avec remise de médailles pour les fondatrices de familles nombreuses. C'est avec émotion que notre président s'est présenté pour la première fois en public, devant une assemblée de 110 personnes en ce jeudi 24 mai 2018. Honneur. Un peu comme Michel Drucker à son premier passage télévisé. En effet lors de son élection, Philippe était accidenté, puis hospitalisé, donc absent pendant les débats du premier Conseil d'Administration. 
Après avoir remercié les militants du conseil précédent pour l'excellent travail fourni durant leur mandat, une ébauche d'activités nouvelles fut évoquée. Atelier de conversation anglaise dans un proche avenir, une série de 10 séances de sophrologie gratuites offerte par Céline Salles, une mise en place d'un club de Bridge qui ne souhaite qu'à être plus étoffé et un atelier cuisine diététique offert par le « Clic Age d'Orb ».


Un questionnaire a été remis, à l'entrée, à chaque participant pour qu'il puisse s'exprimer sur ses propres souhaits concernant les activités que notre foyer pourrait mettre en place en plus des activités existantes. Pour ceux qui n'étaient pas présents ce jour, ce questionnaire sera à leur disposition les jours de permanence ; il sera également remis aux responsables d'activité. Il devra être déposé dans la boîte aux lettres du foyer.


Pour fêter dignement toutes les Mamans, et aussi ceux, souvent plus effacés, qu'on appelle pudiquement les papas, il fallait de l'émotion, du talent, et de la joie. Pour les servir, le foyer a fait appel à Antoine Garrido et son pianiste Marc Hévéa. Ils ont conquis le public par la qualité de leur interprétation et c'est avec enthousiasme qu'ils ont été salués. Un répertoire des meilleures chansons de Serge Régianni, Barbara, Léo Ferré, Jacques Brel pourrait sembler passer pour un choix sans grand risque. Pourtant il ne s'agit pas de s'approprier les textes de ces géants de la chanson française pour s'assurer un succès facile. Il faut de la justesse dans la voix, dans la gestuelle et surtout rendre l'émotion que les auteurs ont voulu susciter. « Ce que j'ai aimé chez Antoine Garrido, c'est qu'il n'a pas cherché à les imiter, il a traduit leurs œuvres avec sa propre personnalité » nous a déclaré une spectatrice enchantée par cette après-midi. On pourrait ajouter cette expression populaire : « il a chanté avec ses tripes ». Pour exprimer son talent, un chanteur a besoin d'être accompagné musicalement par un grand professionnel. Ce fut le cas du pianiste Marc Hévéa qui a impressionné le public par la qualité de ses arpèges.


Nous avons été heureux d'avoir pu partager ces bons moments avec les membres de la maison de retraite de Bédarieux accompagnés par Rémi Galtier. Un goûter, comme à l'accoutumée était offert à l'entracte. Goûter, ce mot peut paraître enfantin, nous rappeler nos patronages scolaires, nos cours de récréation ou nos travaux des champs. Et alors ? Avant d'avoir été des mamans et des papas, il a bien fallu être des enfants. L'important est que cela puisse évoquer de la douceur dans nos souvenirs.
Paul BOISSET

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire