
Il y
a des silences qui parlent ! Comme d'habitude, à chaque début du repas de fin
d'année, notre président Jean-Claude Astier souhaite la bienvenue à tous les
participants. Mais cette fois il y a eu un mot qui a résonné particulièrement
dans l'esprit de chacun. C'est celui du « dernier » en soulignant que
c'était en effet le dernier repas sous l'appellation de foyer Verdaguer. Ah le
choix des termes a plus d'importance qu'on pourrait l'imaginer. Le mot
« premier », souvent évoque l'excellence ou le début d'une aventure,
d'un nouveau cycle. Mais le « dernier » peut signifier l'échec, la
honte d'être en bas du tableau ou tout simplement la fin de quelque chose. Et
quand on écrit le mot « Fin » quelque part on ressent toujours un
petit pincement de cœur avec un arrière goût de tristesse et d'amertume. Et ça,
Jean-Claude l'a tout de suite ressenti. Pourtant
aucune réaction ne s'était manifestée, mais
il s'est quand même repris en disant « ne soyez pas tristes »! Il a
rassuré l'auditoire en affirmant que la belle aventure des adhérents du foyer
Verdaguer continuerait l'an prochain comme auparavant mais sous un autre nom,
avec d'autres statuts puisque l'affiliation à la structure de l'Union Nationale
des Retraités et des Personnes Âgées (UNRPA) sera abandonnée pour donner
naissance au nouveau Foyer,
celui des
Séniors des Hauts Cantons (FSHC).
.


Dans
le vocabulaire des discours de ce fameux repas festif, il y a un autre mot
magique, un sésame qui ouvre des sourires sur les visages les plus sceptiques,
c'est le mot « langouste »! Qu'on se rassure la langouste survivra
pour se retrouver, l'an prochain, dans nos assiettes à la veille des fêtes de
Noël. C'est l'illustration la plus éclatante pour confirmer qu'il n'y aura rien
de changé malgré la nouvelle appellation du Foyer. Et cette année encore elle
était là, bien appétissante, entre le duo de foie gras et le magret de canard.
Cette année encore, les forts en thème de chez « THELEM » ont bien
œuvré pour nous offrir une cuisine raffinée agrémentée d'un service
professionnel et convivial.

A la
fin du repas, il faut croire que toutes les équivoques étaient levées, car peu
de personnes sont restées assises et l'envie de se dégourdir les jambes sur des
rythmes variés, témoignait d'un réel plaisir à s'amuser ensemble pour oublier
les soucis qui assombrissent parfois notre quotidien. Un quotidien qui bouge en
permanence selon la loi de l'évolution jusqu'à, parfois, nous faire perdre nos
repaires quand les changements de toutes natures interviennent dans nos
trajectoires. D'où l'importance de perpétuer les Traditions, surtout quand
elles nous procurent du plaisir.
Paul BOISSET
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire