mercredi 9 mai 2012

SICILE m'était contée

(suite)

Un bonheur n'est pas vraiment du bonheur s'il n'est pas partagé. Arlette ARAGON, Danielle ARJOL, Mr et Mme DALCOLETTO sont revenus de leur voyage en Sicile où Jacquotte BOGNAUX avait pris la responsabilité d'accompagner un groupe de 39 participants pour une durée de 8 jours du 12 au 19 avril 2012. C'est Claude GAY qui, comme à son habitude, avait minutieusement préparé ce voyage, choisissant les meilleurs rapports qualité prix pour ce qui concerne les transports, l'hôtellerie, les excursions. Cette fois encore la réussite était là si l'on en croit les fiches de retour et les appréciations verbales. « oh les aubergines grillées, quel délice! Comment font-ils pour les réussir ainsi? » « Nous n'avions pas de temps morts, quelque temps libre oui, mais nous ne nous sommes pas ennuyés un seul instant ». « Nous avons eu de bonnes animations en soirée, après ces journées bien remplies nous pouvions aller dormir sans gros risques d'insomnie ». Comme il avait déjà visité la Sicile, Claude avait sélectionné les endroits les plus réputés. Attachez vos ceintures on vous invite au voyage.
« Le vendredi 13, à peine arrivés à Palerme vers 9h 30, on nous annonce qu'il vient de se produire une heure avant, un tremblement de terre de force 4 ». On peut dire que cela commençait très fort au pays des volcans. Un vendredi 13 de surcroit. Mais il en fallait plus que cela pour décourager nos aventuriers. Surtout que la panique n'était pas de mise parmi la population locale habituée à ces sautes d'humeur géologiques. En route pour la visite de l'église de Santa Maria nommée également la « Martorana » avec ses fresques baroques et ses mosaïques byzantines. Avant la majestueuse cathédrale un petit détour pour admirer les coupoles arabes de l'église de St Jean des Ermites. Encore un effort pour monter à Monreale (non il n'y a pas de fautes, nous ne sommes pas au Canada) car on ne peut passer à Palerme sans visiter cette autre merveilleuse cathédrale arabo-normande avec ses fresques aux couleurs étonnamment bien conservées dont le fameux Christ Pantocrator en majesté sous la coupole. Encore des sites religieux avec le cloître des bénédictins mais aussi ce petit joyau qu'est la chapelle Palatine, reproduction à l'échelle de St Pierre de Rome. Oui on peut comprendre qu'après tant de richesses visitées en une seule journée, certains participants aient pu ressentir un peu de saturation. Qu'importe, après une bonne décantation, les souvenirs restent gravés dans le disque dur des esprits ouverts aux plaisirs touristiques.
Le lendemain, c'est l'Antiquité qui est au programme, avec la visite des ruines de l'ancienne ville grecque de Sélinonte détruite en 409 avant JC par les carthaginois. Puis à Segeste pour voir le temple dorique en très bon état de conservation au milieu des collines sauvages. L'après-midi était libre pour profiter de la plage ou de la piscine du très confortable hôtel. Jamais le dicton « en avril ne te découvre pas d'un fil » ne fût autant vérifié. Comme partout en Europe, le vent du nord a sévi durant le voyage. Heureusement le soleil savait se montrer aux bons moments, principalement quand il fallait descendre de l'autobus. Notre ami Marc CHAPON, grand sportif vigoureux de réputation incontestée, a voulu braver les intempéries en plongeant dans la piscine. Lui seul pourra dire ce qu'il a ressenti à cette occasion mais il n'a entraîné personne dans son sillage pour partager cette expérience.
Le 4ème jour, encore des temples grecs à profusion à Agrigente, celui de Jupiter, de Castor et Pollux, de la Concorde. Une véritable immersion dans la mythologie. Le lendemain, le rêve de Pierre DELANNOE qui a fait chanter à Yves MONTAND ou à Henri SALVADOR : « J'aimerais tant voir Syracuse ... » fut réalisé par les participants. Fantastique ville avec ses fontaines, ses théâtres, ses palais. Hélas à la majorité, tous ont déploré le temps insuffisamment imparti pour découvrir tous les trésors qu'offre cette cité. Il faudra revenir y consacrer un séjour plus long réservé spécialement à Syracuse. Mais la « cerise sur le gâteau » comme le dit Arlette ARJOL, ce fut bien évidemment l'Etna. Site grandiose vu de l'amphithéâtre de Taormina avec la Méditerranée en toile de fond. Ce géant volcanique n'était pas très en colère ce jour là. Pas de gerbes d'étincelles ni de coulées de lave incandescente, le feu d'artifice n'a pas eu lieu. Seul au dessus d'une étendue de neige, sous un épais brouillard, un panache de fumée épaisse à l'odeur sulfurisée s'élevait en contribuant un peu plus à la destruction de notre couche d'Ozone.
Le dernier jour réserva une surprise avec une promenade en bateau le long des côtes Ionienne et Thyrrenienne en rejoignant Palerme. Et puis allez, une petite dernière avant de se quitter, il fallait bien visiter à Cefalù une imposante cathédrale arabo-normande.
Parmi les nombreux adhérents du foyer? nous avons désormais « le clan des Siciliens » qui ne se fera pas prier pour vous fournir plus de détails et d'anecdotes si vous le désirez.

Propos recueillis par Paul BOISSET





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