Pour la quatrième fois l'inséparable
duo est parti dans le délire de leur imagination pour réaliser ce rallye et
trouver sur nos routes de l'Hérault un parcours attractif et instructif.
A partir de 8h, les 21 participants se
retrouvaient au foyer pour le traditionnel petit noir accompagné de sa
viennoiserie et la remise du questionnaire. Surprise nous ne partions plus vers
la fraicheur aveyronnaise, la bouteille d'eau s'imposait en prévision de la
chaleur.
D'ailleurs la première énigme a mis tout ce petit monde sur la bonne direction, la capitale d'un légume sec (pois chiche) est bien connue de tous.
Du belvédère, que certains ont découvert, ils ont fait un vertigineux voyage dans le temps de 600 millions d'années. Roches et paysages dévoileront leurs secrets depuis la nuit des temps.
D'ailleurs la première énigme a mis tout ce petit monde sur la bonne direction, la capitale d'un légume sec (pois chiche) est bien connue de tous.
Du belvédère, que certains ont découvert, ils ont fait un vertigineux voyage dans le temps de 600 millions d'années. Roches et paysages dévoileront leurs secrets depuis la nuit des temps.
Pour
continuer cette dégringolade dans le temps, nous allons emprunter la D 136E13
puis la D8 et se rendre sur un site paléontologique dominé par les ruines du
château de Malavieille pour compter le nombre d'empreintes laissées par des
reptiles pélycosauriens, thérapsidiens…….
Revenons à
une période plus récente pour découvrir à proximité du village d'Octon un
aqueduc ouvrage du XIX siècle qui permettait d'alimenter en eau un réservoir
servant en période estivale à irriguer les cultures et à abreuver les
troupeaux. L'eau était prélevée dans le ruisseau du Salagou par une éolienne
cachée par la végétation.
Si lors de la prospection l'aqueduc était visible, sa recherche posa des problèmes aux participants et même un bain de pieds. Les dernières pluies et la profusion de la roselière le rendait invisible de la route, il fallait prendre un peu de hauteur pour apercevoir quelques arches.
Pour la
plupart ce fut une découverte, ensuite nous les dirigeons par le code de nos
départementales à St Guiraud vers un autre rendez-vous avec des artistes
particuliers créant des sculptures avec pas grand-chose. Annick et Charly nous
ouvraient aimablement la porte de leur atelier et leur exposition externe pour
découvrir un dinosaure fabriqué avec des fers à bœuf, une chèvre avec des
pioches, un avion avec un ancien pulvérisateur "Flitox" etc….
Direction St
Saturnin de Lucian et son "vin d'une nuit", pourquoi cette appellation,
macération du jus avec les peaux pendant une nuit, une des questions posée aux
participants.
Pas le temps
de faire une dégustation il faut reprendre le cheval mécanique et poursuivre
vers le village aux trois églises, posé au pied du "Castellas", Montpeyroux,
pour trouver la source qui a eu son temps de gloire et qui fut même exploitée
par les romains. Petit incident pour accéder à ce lieu, route barrée pour
réfection, heureusement que l'équipe veillait au grain afin d'aiguiller les
participants sur un autre trajet.
Demi-tour pour
retrouver la D141 vers le village des potiers avec ces petites ruelles et
rechercher le diable légendaire animal totémique du village. Celui-ci perché
sur son toit nargue les passants, la légende dit qu'il fut affublé du nom de
"lo picart". En se retournant on pouvait admirer le magnifique toit
de l'église en tuiles vernissées. Il fallait également trouver la cougourle
couronnant la fontaine, mot occitan définissant une courge.
Monsieur le Maire de St Jean de Fos a eu la gentillesse et l'amabilité de répondre aux questions et même plus, retraçant l'histoire du village au travers de différentes légendes.
Monsieur le Maire de St Jean de Fos a eu la gentillesse et l'amabilité de répondre aux questions et même plus, retraçant l'histoire du village au travers de différentes légendes.
Guidage dans
la circulade de St jean de Fos, puis tout ce beau monde a été lâché après le
passage du pont sur l'Hérault à l'entrée du village qui a pour emblème
totémique l'âne. Plus personne ne voulait prendre la tête du convoi, enfin
quelqu'un se décida, toutes les voitures suivirent comme des moutons de panurge
et vlan… la feuille de route n'est pas suivie et de ruelles en ruelles il fut
difficile de trouver le dernier point d'intérêt du matin.
Pourtant
l'oiseau avec son garde-manger dans le bec et notre dame du "caramel"
(Carmel), erreur volontaire des organisateurs, auraient dû mettre tout le monde
sur le bon chemin.
Ce lieu visible de la route était méconnu du plus grand nombre, certaines questions déroutèrent les concurrents, tel que la particularité d'un ange en girouette (ange musicien) ou le pilier au centre du porche plein cintre etc…..
Ce lieu visible de la route était méconnu du plus grand nombre, certaines questions déroutèrent les concurrents, tel que la particularité d'un ange en girouette (ange musicien) ou le pilier au centre du porche plein cintre etc…..
Voila une
matinée bien remplie, les estomacs demandaient leur pitance quotidienne, regroupement
pour se rendre au restaurant.
Céline la
propriétaire de la fontaine aux artistes à Gignac nous avait concocté un menu simple
mais goûteux qui fut apprécié de tous.
Après le
café, feuille de route de l'après-midi en main, les valeureux et brillants conquistadors
se lançaient avec leurs montures mécanisées pour la dernière partie du rallye.
Direction les villages jumeaux Popian et St Bauzille de la Sylve, une halte à notre Dame du Dimanche, lieu d'apparition de la vierge à 2 reprises le 8 juin 1873 et le 8 juillet 1873.
Direction les villages jumeaux Popian et St Bauzille de la Sylve, une halte à notre Dame du Dimanche, lieu d'apparition de la vierge à 2 reprises le 8 juin 1873 et le 8 juillet 1873.
Après avoir
consulté le document retraçant cette apparition direction par la D131E7 le
village des bohémiens (Le Pouget) pour remarquer sur la façade de l'église une
inscription peu commune, "République Française, Propriété communale"
et dire à quoi servait la piscine à l'intérieur de ce bâtiment.
Comme le
temps était compté, il fallut activer et annuler la recherche de la fontaine
fraiche dont le réseau hydraulique permis d'alimenter la fontaine du griffe et
d'autres points de la commune pendant près de 300 ans.
IL faut rejoindre
pour 15h30 "Clarmontis "nom donné au XIIme siècle à cette ville
oléicole.
Sous la
conduite d'Isabelle la maison de l'olivier nous ouvre ses portes pour la visite
du micro musée et la visualisation d'un diaporama sur la culture de l'olive et
sa transformation.
Bien que certaines têtes donnaient des signes de somnolence il fallait un peu d'attention pour répondre au questionnaire toujours aussi tordue des deux compères tel que, la différence entre l'olive verte et l'olive noire, combien de Kg d'olive pour faire 1l d'huile ou encore combien de variétés d'olives en France.
Une dégustation était offerte pour apprécier la qualité des différentes huiles, il fallait déjà penser à la prochaine visite, les achats de produit locaux dans les cabas, direction le Salagou pour faire une halte à la maison de Maya.
Bien que certaines têtes donnaient des signes de somnolence il fallait un peu d'attention pour répondre au questionnaire toujours aussi tordue des deux compères tel que, la différence entre l'olive verte et l'olive noire, combien de Kg d'olive pour faire 1l d'huile ou encore combien de variétés d'olives en France.
Une dégustation était offerte pour apprécier la qualité des différentes huiles, il fallait déjà penser à la prochaine visite, les achats de produit locaux dans les cabas, direction le Salagou pour faire une halte à la maison de Maya.
Dernière
étape, direction Liauson et ses lavoirs pas pour faire la lessive mais pour
terminer le questionnaire.
Cette étape
franchie direction le bercail, les participants commençaient à humer les vapeurs
de la marquisette qui macère depuis 48h. Les pieds sous la table les neurones
au repos, quel plaisir de délecter cette fraiche boisson. Pendant la collation
le diaporama défilait sur l'écran retraçant le parcours donnant les réponses
aux questions et permettre une autocorrection.
Cette
journée se terminait par la remise de quelques petits objets et une bouteille
de rosé (à boire avec modération) pour remercier les concurrents du 4me rallye.
Il est
dommage que la participation ne fût pas à la hauteur des espoirs de
l'organisation et du travail que demande le montage de cette activité ludique
et conviviale. Les concurrents espèrent se retrouver l'an prochain, faut-il
envisager la reconduction pour 2019 de la 5me édition, d'autant que la
participation du Staff étant réduite, certainement pour des raisons bien
légitimes, n'incite pas les organisateurs à investir du temps et des
déplacements sur les routes, pour trouver le parcours idéal.
Encore un
grand merci à tous les participants à ce 4me rallye.
Michel FASSY
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