dimanche 23 avril 2023

Belle journée printanière en Aveyron









 

Enfin, nous avons pu réunir 35 personnes pour cette première sortie de printemps prévue dans les gorges des Raspes en Aveyron, sur le Tarn près de Millau en ce jeudi du 20 avril 2023.

Les Raspes, en occitan Raspar, c'est un défilé encaissé dans de la roche granitique, « rappée » par l'érosion du temps. Les géographes le considèrent comme les secondes gorges du Tarn. Les autres, plus connues, sont formées de roches calcaires, donc plus vastes et plus grandioses.

Nous avons donc eu le plaisir de la découverte de cet endroit qui vaut le détour. Un barrage y a été construit pour réguler les crues sauvages de Tarn, près du petit hameau de Viala.

Nous avons été accueillis sur la base nautique du « mas de la Nauc ». En fait c'est un embarcadère où un bateau touristique nous attendait pour nous faire visiter, durant une bonne heure cet endroit préservé de toute habitation et de tous sentiers d'accès que sont les gorges des Raspes.

Sous un ciel dégagé de tous nuages, sur une eau bleue-verte et calme, nous étions censés apprécier le calme de ce site protégé, parmi les cormorans, hérons, rapaces et toutes autres sortes de volatiles.

Mais la joie de se retrouver au cœur de cette belle nature n'incitait pas au silence souhaité par les organisateurs mais plutôt aux rires, aux galéjades et aux conversations diverses. L'important n'était-il pas tout simplement d'être heureux ?

 

 

Après nous avoir offert, à bord du bateau, un délicieux Kir à la châtaigne accompagné d'une non moins délicieuse fouasse, le capitaine nous a conduit au Mas, au bord du Tarn, près de la plage, dans un décor très pittoresque, pour prendre notre repas sous une terrasse couverte. Bien aérés, nous avons pu y apprécier un menu typiquement aveyronnais, composé d'un assortiment de charcuterie locale et d'une tranche de veau de race Aubrac.

 

 

 

Au retour, les incontournables caves de Roquefort attendaient notre visite. C'est une petite exploitation familiale qui a été choisie. Un très beau film nous a été présenté. Nous avons pu découvrir les conditions essentielles pour la réussite d'un bon fromage. D’abord la qualité des pâturages, la qualité de la race ovine (Lacaune) et surtout la spécificité des caves pour le mûrissement des fromages. On les appelle des « Fleurines » à cause des petites fleurs qui se déposent sur le fromage quand se forme sa croûte. Ce sont des failles de la roche calcaire où l'air peut circuler.

 

Difficile de quitter cet établissement sans se laisser tenter de rapporter un peu de roquefort et un peu de tous ces produits régionaux qui font la fierté de la gastronomie aveyronnaise. Difficile aussi de se quitter après cette journée où les conditions météorologiques parfaites ont pu égayer cette sortie où nous avons eu la joie de nous retrouver et de renforcer nos liens amicaux.

 

Heureusement, nous avons encore d'autres projets à proposer !

Paul BOISSET

jeudi 13 avril 2023

Le Foyer des Seniors des Hauts Cantons à l'heure italienne

« Les Trinacriens », c'est une association fondée par des Bédariciens d'origine italienne et surtout sicilienne, d'où son appellation qui signifie : « Les enfants de Sicile ».

Leur but est de valoriser la culture de leurs parents, sans esprit de communautarisme, en favorisant la mise en place de jumelage avec l'île de leur origine et de l'Italie en général.

Tous les ans, à Bédarieux, ils créent un festival de plusieurs jours avec des activités diverses qui illustrent leur thématique ; (défilés, danses, musiques, films, conférences etc.).

Toute l'année ils animent des cours de langue italienne auxquels adhèrent certains membres de notre foyer dont Betty BOISSET, notre Trésorière.

Cette année le festival des « trinacriales » aura lieu à Bédarieux le 16, 17 et 18 Juin 2023. Les responsables de l'organisation ont demandé à Betty si des membres de notre foyer seraient volontaires pour confectionner des masques italiens, rappelant Venise ou la comédia del Arte. Ces masques seraient exposés en vitrines chez les commerçants de Bédarieux le temps du festival.

Après avoir reçu l'accord de notre Président pour utiliser les locaux du foyer, Betty a lancé un appel à nos adhérents ; dix-sept personnes ont répondu favorablement à cette proposition.

Françoise Blonde, professeur d'Arts appliqués, à la retraite, a eu la gentillesse de palier, au dernier moment, la défectuosité des deux animateurs qui s'étaient proposés à l'association « Les Trinacriens ».

Elle s'est investie pour déterminer les matières premières à utiliser et définir l'organisation des travaux.

C'est donc le mardi 11 avril 2023 que tout ce petit monde s'est réuni, avec un peu l’appréhension de ne pas être à la hauteur de la tâche demandée.

 

 

Sous la conduite de Françoise, chacun a pu improviser la décoration de la matrice de son masque, tant par la peinture que par les paillettes ou les plumes colorées en ajoutant parfois quelques accessoires comme des perles, des voilages ou autres objets de leur choix.

L'ambiance fut très chaleureuse et conviviale ainsi que le repas partagé dans la gaieté et la bonne humeur.

A la fin de la journée nombreux sont ceux qui furent étonnés par la qualité de leur propre réalisation. Étonnée, l'animatrice l'a été aussi « par le sens créatif des participants et par le résultat obtenu ». En une seule journée tous les masques ont fini décorés entièrement.

 

Chacun s'est quitté avec l'indice maximal de satisfaction pour cette journée originale et un peu insolite, et, paradoxalement, c'est cette chaude amitié ainsi crée qui a fait tomber les masques !

Le FSHC a été chaleureusement remercié de sa participation.

 

Paul Boisset

mercredi 22 mars 2023

Les Seniors se sont orientés vers des plats orientaux


Fidèles à leur promesse d'organiser une manifestation par mois, les membres du Conseil d' Administration du FSHC ont invité les adhérents à venir fêter l'arrivée du printemps, le vendredi 17 mars 2023 à midi, salle Léo Ferré. Une centaine d'entre eux y a répondu favorablement.

 

         

Gouter aux délices de l'Orient, tel était le thème retenu. Une équipe de bénévoles a amicalement répondu à l'appel des organisateurs, soit pour aider à préparer la « kémia », soit à la mettre en place sur les tables. Il s'agissait de morceaux de pommes de terre macérés dans un mélange d'huile, de harissa et de cumin. Des morceaux d'aubergines, macérés dans une sauce tomate légèrement épicée,  se sont ajoutés pour agrémenter l'apéritif, ainsi qu'une tranche de « minina » (omelette au poulet haché finement et macéré dans du vin blanc et du jus de citron, cuite au four),

 Georges IEOLA, notre président s'est réjoui qu'un si grand nombre de personnes ait répondu à notre appel et il a félicité et remercié toutes les bonnes volontés qui ont spontanément aidé à mettre en place l'organisation de cette festivité.

 Olivier, notre traiteur, nous avait déjà préparé la choucroute du mardi Gras. Satisfaits de son travail, nous lui avons renouvelé notre confiance pour le couscous. Là le défi était un peu plus difficile à tenir. Ce plat oriental est différemment apprécié selon nos goûts personnels, définis par les traditions de nos origines et nos habitudes culinaires.

 

      Les épices doivent être savamment dosées, et le bouillon bien parfumé. D'où la nécessité d'avoir mis sur les tables, des bols de harissa délayée dans un peu de bouillon, afin que chacun puisse relever la saveur du contenu de son assiette à sa guise. Il faut reconnaître que pour faire ainsi un tel plat pour une centaine de personnes, notre traiteur a bien réussi la gageure.

     Le gâteau du dessert a été concocté avec un mélange de semoule et de poudre d'amandes arrosé d'un sirop de sucre parfumé à la fleur d'oranger. Deux petits loukoums étaient rajoutés dans l'assiette en guise de clin d’œil, signifiant que nous étions toujours dans la tradition du Maghreb. Le thé à la menthe est venu, dans le même esprit, clore ce repas.

     Grosse déception toutefois ! Les organisateurs avaient prévu les prestations d'une danseuse orientale. Ce projet avait séduit bien des adhérents et s'ils ont répondu aussi nombreux à l'invitation, c'était en grande partie grâce à cela. Hélas, dans la matinée du 17 mars, l'artiste nous prévenait qu'elle était souffrante et qu'elle ne pouvait venir se produire.

                             Quand, désabusée, Betty BOISSET a annoncé cette défaillance, des voix dans l'assistance ont insisté pour qu'elle compense leur déception en improvisant, elle même, quelques pas de danse orientale. Heureusement qu'elle avait prévu quelques morceaux de musique à cet effet et c'est avec humilité qu'elle a essayé de répondre favorablement à cette demande.

 

 Et ce sont sur des airs plus contemporains que toute l'assistance a pu terminer joyeusement cet après-midi.

  

Paul BOISSET