dimanche 20 avril 2014

Voyage dans le Périgord noir



A la recherche de leurs origines ils ont fait le déplacement en Périgord pour découvrir « la chapelle Sixtine du Périgordien », la grotte de Lascaux !
Malgré un départ très matinal de Bédarieux l’ambiance est au rendez vous, jamais remise en cause surtout lorsque les sympathiques propriétaires des gites de « la Peyrière » leur font un accueil chaleureux et leur servent leurs premières spécialités Périgourdines.
Valises à peine défaites dans des gites confortables et spacieux, le groupe n’a pas le temps d’une petite sieste puisque Lascaux les attends à quelques kilomètres.
Magnifique reconstitution de Lascaux I, Lascaux II est une merveille et pose la question du symbolisme de toutes ces fresques dont certaines sont énigmatiques… Attendons Lascaux III !

Pas question de rentrer aussitôt, un détour (très court) par St Amand de Coly s’impose. Un des plus beaux villages de France dominé par une imposante abbaye augustinienne fortifiée du XIIème siècle qui veille sur les maisons de pierre sarladaises couvertes de lauzes.
Les inconditionnels des vieilles pierres se font déposer dans la traversée du village de St Geniès pour visiter ce village et l’ensemble architectural formé par l’église ND de l’Assomption (XIIème) et son château du XVIème. Ces courageux rentrent à pied jusqu’à leur gite (ce ne fut pas un exploit, seulement 1.5km).
Le diner, à la hauteur de celui de midi permet à chacun de se refaire une santé mais personne ne s’attarde trop longtemps à la veillée.
Non, ce ne fut pas le chant du coq qui nous réveilla, mais cela aurait pu ; quel calme, quelle tranquillité…. moment apaisant et bucolique !
Déjeuner copieux et en route pour la bastide de Domme dans la brume matinale. Encore un des plus beaux villages de France ! Quelle vue sur la vallée de la Dordogne. Cette bastide fondée en 1281 par Philippe le Hardi obtint même le privilège de « battre monnaie », hélas elle servit aussi de prison lors de l’arrestation des Templiers. Prise et reprise lors de la guerre de cent ans elle connut aussi des heures noires lors des guerres de religion puis plus tard lors de la « jacquerie des croquants »  en 1594 et 1637. Aujourd’hui c’est un bourg paisible mais uniquement à visiter en dehors des heures d’affluence touristiques, ce fut notre cas !
Il fallait gouter au magret de canard au miel et aux pommes de terre sarladaises, nous l’avons fait !
Mon dieu quel succulent repas au Pech de Malet. Restaurant à recommander.



Le château des Milandes de Joséphine Baker, nous ne pouvions l’ignorer. Quelques instants de repos dans le jardin pour assister à une démonstration de « fauconnerie » puis visite des appartements de Joséphine ou elle éleva 12 enfants. Victime de sa générosité et d’artisans douteux elle connaitra une fin difficile.

La journée ne pouvait se terminer sans une promenade en gabarre sur la Dordogne. C’est à Beynac que nous avons embarqué pour 40 mn de découverte de nouveaux points de vue. Encore des châteaux, toujours des châteaux !






Diner généreux comme il se devait, certains terminent la journée par un moment de convivialité en jouant aux cartes.
Re chant du coq ! Cette fois c’est avec nos valises et un brin de nostalgie mais il faut rentrer !
Oh pas directement, il, fallait s’émerveiller dans le jardin du château d’Eyrignac. Quel régal de l’œil, quelles perspectives mais quel travail.. . On comprend que ce lieu soit choisi pour certaines cérémonies privées comme des mariages.
 
 
On ne pouvait pas non plus ignorer Sarlat. Une guide érudite et particulièrement « boute en train » nous emmène découvrir une partie de cette capitale du Périgord noir. Son centre-ville, d'une grande homogénéité, est composé d'un lacis de ruelles et de venelles pittoresques, de placettes ombragées, bordées d'hôtels particuliers aux toits de lauze dont les plus célèbres sont la maison de La Boétie, l'hôtel du Barry, l'hôtel de Savignac ou encore le présidial. Centre névralgique de la ville, la place de la Liberté, bordée de terrasses, est le siège du marché, où se vendent les spécialités de la région : foie gras, truffes, figues et noix.
Dommage nous n’avons pas eu le temps de faire le marché !
 






Peut être y reviendrons nous.




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