Piqûre
douloureuse
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Il
fallait s'en douter, un bon nombre de pseudos candidats faisait profil bas à la
fin de l'évaluation. Le mardi 03 décembre 2013, dans les locaux du foyer, une
cinquantaine d'adhérents ont répondu favorablement à la piqûre de rappel
proposée par le Président pour le code de la route. Il s'agissait de se
familiariser avec les méthodes actuelles d'évaluation des connaissances en
cette matière. Pour cela, l'animateur Daniel Astier (frère du Président,
professionnel mais bénévole) nous a d'emblée proposé un exemple de
questionnaire soumis à l'examen du permis de conduire. Jadis, nous avions tous
répondu à un interrogatoire oral dirigé par un inspecteur assermenté. Si
celui-ci n'était pas trop rigide, il y avait toujours possibilité de rattraper
une explication insuffisante qui pouvait nous amener à la faute. L'inspecteur
évaluait la gravité des erreurs. Soit elles représentaient des facteurs graves
de conséquences ou bien des incidents mineurs. Avec le questionnaire pas de
droit à l'erreur, c'est juste ou c'est faux ! Pas d'explications, pas d'excuses
possibles.
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Autre
difficulté, plusieurs réponses peuvent être attendues, il faut qu'elles
figurent toutes dans la réponse, pas de décompte partiel !
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Lors
de l'examen vous pouvez être admis dans la mesure ou vous n'avez pas commis
plus de quatre erreurs même si vous avez « grillé » une
priorité, un stop ou dépassé sur une ligne continue. Il nous faut admettre
désormais que nous sommes entrés dans le monde du virtuel et qu'il est
nécessaire de s'y adapter. Aujourd'hui, bien des fautes de conduite sont sanctionnées
par des stages de rattrapage si l'on veut retrouver l'usage de son permis.
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Daniel
Astier nous a gentiment rassurés en reconnaissant qu'il y avait nécessité de se
familiariser avec ce genre de questionnaire et surtout avec les projections de
diapositives où tous les détails comptent. Quinze secondes pour examiner
chacune d'elles est un temps relativement court pour un œil qui n'est pas
suffisamment exercé. Après toute honte bue et complexes avalés, la correction
par le commentaire de chaque image projetée nous a permis une révision partielle
du code très enrichissante. L'humilité obtenue par certains résultats nous
amènent à admettre que malgré les années de conduite il y a des pratiques que
l'on devrait faire et qui ne se font pas et celles qui se font et qu'on ne
devrait pas. Mais ne jetons pas trop la pierre aux pêcheurs et adressons plutôt
cette phrase, éculée et consolante du baron de Coubertin, à ceux qui ont eu
toutefois le courage d'affronter le verdict : « l'important c'est de
participer ».
Paul
BOISSET
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