samedi 7 décembre 2013

Pour la bonne conduite des séniors (suite .....!)


Piqûre douloureuse



Il fallait s'en douter, un bon nombre de pseudos candidats faisait profil bas à la fin de l'évaluation. Le mardi 03 décembre 2013, dans les locaux du foyer, une cinquantaine d'adhérents ont répondu favorablement à la piqûre de rappel proposée par le Président pour le code de la route. Il s'agissait de se familiariser avec les méthodes actuelles d'évaluation des connaissances en cette matière. Pour cela, l'animateur Daniel Astier (frère du Président, professionnel mais bénévole) nous a d'emblée proposé un exemple de questionnaire soumis à l'examen du permis de conduire. Jadis, nous avions tous répondu à un interrogatoire oral dirigé par un inspecteur assermenté. Si celui-ci n'était pas trop rigide, il y avait toujours possibilité de rattraper une explication insuffisante qui pouvait nous amener à la faute. L'inspecteur évaluait la gravité des erreurs. Soit elles représentaient des facteurs graves de conséquences ou bien des incidents mineurs. Avec le questionnaire pas de droit à l'erreur, c'est juste ou c'est faux ! Pas d'explications, pas d'excuses possibles.
Autre difficulté, plusieurs réponses peuvent être attendues, il faut qu'elles figurent toutes dans la réponse, pas de décompte partiel !
Lors de l'examen vous pouvez être admis dans la mesure ou vous n'avez pas commis plus de quatre erreurs même si vous avez « grillé »  une priorité, un stop ou dépassé sur une ligne continue. Il nous faut admettre désormais que nous sommes entrés dans le monde du virtuel et qu'il est nécessaire de s'y adapter. Aujourd'hui, bien des fautes de conduite sont sanctionnées par des stages de rattrapage si l'on veut retrouver l'usage de son permis.
Daniel Astier nous a gentiment rassurés en reconnaissant qu'il y avait nécessité de se familiariser avec ce genre de questionnaire et surtout avec les projections de diapositives où tous les détails comptent. Quinze secondes pour examiner chacune d'elles est un temps relativement court pour un œil qui n'est pas suffisamment exercé. Après toute honte bue et complexes avalés, la correction par le commentaire de chaque image projetée nous a permis une révision partielle du code très enrichissante. L'humilité obtenue par certains résultats nous amènent à admettre que malgré les années de conduite il y a des pratiques que l'on devrait faire et qui ne se font pas et celles qui se font et qu'on ne devrait pas. Mais ne jetons pas trop la pierre aux pêcheurs et adressons plutôt cette phrase, éculée et consolante du baron de Coubertin, à ceux qui ont eu toutefois le courage d'affronter le verdict : « l'important c'est de participer ».
Paul BOISSET










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