Au foyer Verdaguer, les
séniors ont dégusté.
Dégustation! Dans beaucoup de régions et
particulièrement dans la nôtre, ce mot magique suffit à dilater nos pupilles et
nos glandes salivaires car la définition du terme signifie, en principe, se
régaler. Par l'intermédiaire des
dirigeants du foyer, une bonne maison, dont on taira le nom pour ne pas faire
de publicité, nous a convié en ce mardi 13 novembre 2013 à venir « déguster » un repas composé
par des produits du terroir. Toute une gamme de pâtés et de galantines
formaient l'entrée ainsi que jambon et saucissons issus de la tradition de
Lacaune, renommée pour ses cochons bien élevés. Le plat de résistance était
constitué d'une cuisse de canard confite accompagnée de lingots blancs
savamment mijotés.
On se demande toujours pourquoi on appelle ces
spécialités « plats de résistance ». Parce qu'en fait peu de gens
résistent, surtout à en reprendre. Le fromage souffrait un peu de la concurrence
avec ceux de l'Aveyron et n'a pas soulevé l'enthousiasme escompté par les
traiteurs. Le dessert composé d'un croquant soufflé a reçu le renfort d'une
salade de fruits offerte par le foyer qui a également participé à l'apéritif,
les vins et le café. Quant à notre contribution, elle semble modeste au regard
des prestations fournies. Mais cela reste relatif à l'interprétation de chacun.
Toutes les bonnes choses que nous avons appréciées
étaient disponibles à la vente ainsi que bien d'autres propositions sous forme
de lots ou de colis. Les idées intelligentes sont effectivement celles qui
génèrent ce sentiment de satisfaction tant de la part des acheteurs que de
celle des vendeurs. Compte tenu de la bonne humeur qui régnait au cours de ce
repas, on est en droit de penser que le pari était gagné au moins pour ce qui
concernait les acheteurs potentiels. Pour preuve, ce calembour qui a fusé d'une
table: « Quand Lacaune rit Saint Gervais se Marre ».
Paul BOISSET



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