samedi 29 mars 2025

 

Printemps sur la « Grande Bleue »

 

C'était une première dans toute l'histoire de notre foyer. Une croisière ! Certains des inscrits en rêvaient depuis longtemps. Les autres attendaient avec impatience de pouvoir renouveler cette expérience. Magique ! C'est le mot qui revient le plus souvent dans les descriptions.

Quand les dix huit participants sont arrivés, le dimanche matin 16 mars 2025, sur le quai d'embarquement à Marseille, ils n'ont pas eu l'impression d'être devant un bateau, mais plutôt d'être devant un immeuble de 16 étages. Appréhension ! Mais elle fût très vite dissipée par l'excellente organisation de la société « MSC » qui nous invitait au voyage pour une semaine complète.

A l'intérieur, c'est là que la magie opère. Le luxe et la beauté du « design » des divers salons campent le décor d'un conte de fées. Dorures, chromes, tentures, paillettes, scintillent dans nos regards d'enfants. Arrivés dans nos cabines, le confort qu'elle nous offrait nous a rassurés. Sur les balcons nous pouvions nous fondre du regard dans l'immensité de la Méditerranée, en compagnie des goélands.

Beaucoup d'entre nous se sont affairés sur leurs portables pour enregistrer les différentes activités sportives ou ludiques offertes sur le bateau. Il a fallu se repérer sur les 370 m du bâtiment pour savoir où elles avaient lieu et aussi reconnaître les endroits où nous pouvions prendre les repas ou profiter des spectacles. Grâce à l'amabilité du personnel et une bonne indication des panneaux, tout est devenu rapidement habitude et formalité.

A chaque escale, une variété d'excursions était proposée mais non imposée. Gènes, Naples, Palerme, Tunis, Barcelone furent les villes d'accueil qui ont ponctué cette croisière.

Gênes PompéiPalerme
CarthageSidi Boussaid


     Barcelone
  Montserrat

Nous semblions coupés du monde. Plus de nouvelles anxiogènes. La vie à bord paraît n'avoir qu'un seul but, celui de satisfaire nos envies, qu'elles soient gustatives par la variété des boissons ou celle des plats culinaires ainsi que celle des pâtisseries. Qu'elles soient musicales, en apprenant toutes sortes de danses, ou en les pratiquant le soir sur la piste des différents salons. Et pour clore les soirées, la troupe de la compagnie maritime produisait, tous les soirs, un spectacle de music-hall de qualité.



Mais, même dans les contes de notre enfance, les Belles se réveillent. Les enchanteurs vont distraire d'autres lieux. 

Et nous avons repris la route de Bédarieux !

Paul BOISSET

 

dimanche 9 mars 2025

 

Au F.S.H.C on se déguise à sa guise

 

Cette année, il nous a semblé que la tradition du Carnaval, en période du « Mardi Gras », reprenait vie dans beaucoup d'endroits parmi notre département. Est-ce le hasard ou bien serions-nous précurseurs d'un besoin populaire à satisfaire ? Qu'importe !

Pour ce qui concerne notre foyer, en ce mardi 04 Mars 2025, 88 participants ont répondu à notre invitation avec des déguisements de plus en plus élaborés. C'est encourageant pour les participants de constater un tel engouement pour faire vivre l'esprit de carnaval.

Cet après-midi, plus de timidité, plus de complexes ! 

 

   

Les hippies ont côtoyé les couples vêtus à la mode 1900

 

                            les boucaniers ont pactisé avec les corsaires

 

Un couple de croisés de Jérusalem s'est rencontré avec un couple de pharaons d’Égypte (pour ne pas dire qu'ils se sont croisés), 

 

                           un mandarin, lui, a dansé avec une tonkinoise 

 

et un écossais en kilt avec une thaïlandaise en sari. 

 Un cuisinier toqué poursuivait deux lapins pour en faire un civet. 

 *******

Tout cela dans une folle farandole de couleurs, avec des tenues des plus fantaisistes se mêlant parmi les danses en ligne, discos ou de salon.

 


Pour honorer ce « Mardi Gras » même la choucroute de « la table d'Olivier » est devenue coutumière, copieusement garnie, arrosée de bière ou de vin blanc.

Rire avec les jeux, les costumes désopilants, apprécier un bon repas, une bonne ambiance fraternelle, en ces temps perturbés, que demander de plus ?

Paul BOISSET