Printemps sur la « Grande Bleue »
C'était une première dans toute l'histoire de notre foyer. Une croisière ! Certains des inscrits en rêvaient depuis longtemps. Les autres attendaient avec impatience de pouvoir renouveler cette expérience. Magique ! C'est le mot qui revient le plus souvent dans les descriptions.
Quand les dix huit participants sont arrivés, le dimanche matin 16 mars 2025, sur le quai d'embarquement à Marseille, ils n'ont pas eu l'impression d'être devant un bateau, mais plutôt d'être devant un immeuble de 16 étages. Appréhension ! Mais elle fût très vite dissipée par l'excellente organisation de la société « MSC » qui nous invitait au voyage pour une semaine complète.
A l'intérieur, c'est là que la magie opère. Le luxe et la beauté du « design » des divers salons campent le décor d'un conte de fées. Dorures, chromes, tentures, paillettes, scintillent dans nos regards d'enfants. Arrivés dans nos cabines, le confort qu'elle nous offrait nous a rassurés. Sur les balcons nous pouvions nous fondre du regard dans l'immensité de la Méditerranée, en compagnie des goélands.
Beaucoup d'entre nous se sont affairés sur leurs portables pour enregistrer les différentes activités sportives ou ludiques offertes sur le bateau. Il a fallu se repérer sur les 370 m du bâtiment pour savoir où elles avaient lieu et aussi reconnaître les endroits où nous pouvions prendre les repas ou profiter des spectacles. Grâce à l'amabilité du personnel et une bonne indication des panneaux, tout est devenu rapidement habitude et formalité.
A chaque escale, une variété d'excursions était proposée mais non imposée. Gènes, Naples, Palerme, Tunis, Barcelone furent les villes d'accueil qui ont ponctué cette croisière.
Nous semblions coupés du monde. Plus de nouvelles
anxiogènes. La vie à bord paraît n'avoir qu'un seul but, celui de satisfaire
nos envies, qu'elles soient gustatives par la variété des boissons ou celle des
plats culinaires ainsi que celle des pâtisseries. Qu'elles soient musicales, en
apprenant toutes sortes de danses, ou en les pratiquant le soir sur la piste
des différents salons. Et pour clore les soirées, la troupe de la compagnie
maritime produisait, tous les soirs, un spectacle de music-hall de qualité.
Mais, même dans les contes de notre enfance, les Belles se réveillent. Les enchanteurs vont distraire d'autres lieux.
Et nous avons repris la route de Bédarieux !
Paul BOISSET